20 ans que… page 5 !
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Archives de l’auteur : Bernard Rastoin
Fais comme l’oiseau P. 2
Fais comme l’oiseau P. 3
Fais comme l’oiseau P. 4
Fais comme l’oiseau P. 5
Fais comme l’oiseau P. 6
On dirait qu’on serait dans une forêt…
Marabout d’Cheval épisode 3 (1/4)
Cet été, l’association Les Parques a invité les éditions du CRAPO dans le cadre de son projet Art & Nature / Les Jardins d’Asphalte, pour animer une série d’ateliers avec les enfants du quartier Place de Vénétie – Villa d’Este (Paris 13e). L’occasion de réaliser un album de bande dessinée appliquant, pour la première fois, les principes de Marabout d’ Cheval…
L’association Les Parques intervient depuis 2012 dans le quartier Place de Vénétie – Villa d’Este, au bout de l’avenue de Choisy dans le XIIIe arrondissement à Paris. Son action se concrétise notamment à travers le projet Art & Nature / Les Jardins d’Asphalte, soutenu par la fondation des ESH, le fonds d’innovation sociale, EFIDIS et la DPVI.
L’objectif de ce projet est de valoriser le quartier et recréer des liens entre voisins à travers des événements couvrant de nombreux domaines : artistique (broderie, peinture, street art, happening photo…), architecture, botanique, etc.
J’ai fait leur connaissance lors d’une précédente animation menée durant la fête des associations organisée par l’ARBP juste à côté de chez moi, place de Rungis. Il serait plus exact de dire « sa » connaissance, en la personne de Julie Dumont, artiste talentueuse et fondatrice de l’association.
Julie, en vrai, elle est beaucoup plus ressemblante dessinée par Stella
Quand elle m’a expliqué l’objectif des Parques, j’ai été immédiatement séduit par leur approche transversale, ainsi que par la dimension de proximité et l’enthousiasme qu’elle manifestait. Au fil de nos discussions, s’est rapidement imposée l’idée d’organiser une série d’ateliers bande dessinée débouchant sur un résultat concret, à savoir la réalisation d’un album à la fin de l’été.
Puis est venu le moment de choisir le thème de ces ateliers, sur lequel on a pas mal hésité. Julie était d’avis de continuer sur celui des extra-terrestres, que j’avais proposé aux enfants lors de l’animation place de Rungis.
Mais à la réflexion, il me semblait plutôt délicat à manier : vu qu’on souhaitait ancrer le récit dans la réalité locale, le temps de mettre en place les personnages puis de les faire arriver dans le quartier, on serait presque arrivé au bout des 16 pages qu’était censé comporter l’album à ce moment-là !
Et puis la BD avec les extra-terrestres, on l’avait même pas finie d’abord…
De plus, comme ces ateliers devaient se dérouler dans le cadre du projet « Art & Nature », il paraissait logique que le second terme soit également présent dans la thématique. On finit donc par opter pour une forêt sauvage… cachée sous le XIIIe arrondissement, pour la dimension locale.
En parlant de forêt, je me suis souvenu d’un petit personnage que j’avais imaginé pour un autre projet qui n’avait pas vu le jour : le Toimoinou, bestiole arboricole se nourrissant de rêves et de souvenirs. J’expliquai à Julie :
— Le Toimoinou, cela veut dire que le projet ne prendra forme que si on s’y met tous ensemble, « toi, moi, nous », c’est un jeu de mots tu comprends… Et puis comme ça d’un côté tu as l’aspect forêt, pour lequel les enfants pourront faire du dessin plutôt « documentaire » à partir de livres empruntés à la bibliothèque… Et de l’autre, la thématique du rêve sur laquelle ils pourront se lâcher complètement !
Vous viendrez, hein ?
Ah ben zut, c’est trop tard !
Un cadre narratif (la forêt), un personnage principal (le Toimoinou), une quête pour orienter le récit (dénicher et apprivoiser ladite bestiole)… Cette fois, on était paré, les ateliers pouvaient commencer.
Sauf que ceux-ci se déroulent rarement comme prévu, ainsi que je n’allais pas tarder à l’apprendre !
Marabout d’Cheval : présentation
Épisode 1
Épisode 2
Et l’agriculture paysanne dans tout ça ?
Pour gagner sa pitance, sans renier ses convictions, voilà-t-y pas que le CRAPO travaille comme recruteur de donateurs pour la Ligue de Protection des Oiseaux.
C’est une chouette association, la LPO, qui s’active sur plein de fronts à la fois, forte de ses 46 000 adhérents et 5000 bénévoles. Un de ces jours le CRAPO en fera le sujet d’une BD.
En attendant, on est tombé sur cette autre bande dessinée éditée par la Confédération paysanne, qui raconte pourquoi il serait souhaitable de revenir à une agriculture à dimension plus humaine, et comment c’est faisable.
Une cause pour laquelle, justement, s’engage aussi la LPO, l’occasion était donc trop belle de vous faire partager cette BD à la fois pédagogique et rigolote, et aux dessins sympa comme tout.
De quoi inciter un certain nombre d’entre vous à opérer leur retour à la terre, qui sait…
L’agriculture paysanne expliquée aux urbains
Star Wars chez toi
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